À l’heure où le terrorisme refait surface en Europe. À l’heure où Paris s’habille des couleurs olympiques. À l’heure où le tourisme reprend ses droits, lui que la Covid aura bridé trois ans durant. À l’heure où les enjeux de sûreté et de sécurité prennent une place grandissante dans l’esprit des Français comme dans les préoccupations des pouvoirs publics, S-Mag, le magazine consacré aux acteurs de la sécurité privée, remet sur le métier son ouvrage. L’objectif : informer le public, éclairer les zones d’ombre, et soutenir les hommes et les femmes qui constituent notre profession.
La sécurité privée : indispensable et méprisée
22 000 agents au quotidien. C’est le chiffre avancé par les autorités pour assurer la sécurité des Jeux Olympiques de Paris 2024. Cet événement à la portée planétaire laissera donc des agents privés assurer la sûreté de ses installations, ses athlètes, son public. Ce qui devait être une aubaine pour les principaux intéressés, l’occasion de montrer au monde l’excellence d’une profession, la chance de mettre en lumière ceux qui travaillent dans l’ombre, commence pourtant à ressembler à une organisation précipitée, bâclée, sur fond de mépris de classe. Les formations des agents, d’ordinaire d’une durée de cinq semaines, ont été réduites à trois semaines, dont une à distance. Les effectifs, en principe constitués d’agents qualifiés et expérimentés, se composent aujourd’hui d’une foule de bénévoles, d’apprentis et autres candidats à la gloire olympique éphémère. Les salaires, qui devraient être à la hauteur de l’événement et de la nécessité des compétences requises, ont fondu comme peau de chagrin, mettant dans l’embarras les professionnels et dans le rouge les structures qui les embauchent.
Bref, un fossé se creuse entre le besoin et la réponse, entre le caractère indispensable des agents et le traitement qui leur est réservé. Ceux que l’on qualifie volontiers de professions “essentielles”, dont le travail “en première ligne” assure l’équilibre des piliers de la Nation, ne semblent pas mériter les égards que leur labeur pourrait exiger. Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (du 26 juillet au 8 septembre 2024) ne sont pourtant que le reflet d’une réalité que le secteur de la sécurité privée ne connaît que trop bien. Celle qui constitue le quotidien des agents : ces hommes et ces femmes postés à l’entrée des musées, des mairies, des châteaux et autres bâtiments publics, qui veillent à la sécurité de chacun en filtrant les passages, en gérant les foules, en s’assurant que les itinéraires d’évacuation sont vacants, en intervenant quand il le faut, mais surtout, en prévenant et en dissuadant. Un travail de l’ombre, souvent remarqué uniquement lors de ses absences. Car c’est lorsque s’installe le chaos, lorsque le risque, l’incertitude, la peur viennent perturber la routine des citoyens que ces derniers lèvent un sourcil perplexe pour demander naïvement : “mais qui assure la sécurité ?”
La renaissance de S-Mag : un média multi-facettes et multi-tâches
C’est cette réalité qui motive S MAG à renaître de ses sens. Anciennement papier, ce média se veut aujourd’hui numérique. À l’image du secteur qu’il couvre, il se met au diapason de la modernité, avec de nouveaux outils et de nouveaux sujets. Les thématiques de cette revue sont celles de la profession : les enjeux de sûreté (face à la malveillance, au terrorisme, etc.) et de sécurité (des biens et des personnes), mais aussi les événements qui vont rythmer le quotidien des Français et mobiliser notre secteur, sans oublier la législation, qui évolue parfois trop vite et souvent trop lentement. Afin de couvrir cette immense étendue d’actualité, plusieurs rubriques seront ouvertes à la lecture : actu chaude, événements, métiers, et bien d’autres. Le but : donner une image claire et actuelle de la réalité de la profession, pour mettre en lumière ceux qui en sont la substance et pour aider le grand public à comprendre le mécanisme de protection qui se déploie en permanence autour de lui.
Cette multiplication des thématiques, cette modernisation des supports, engendrent une diversification des formats. S-Mag prend aujourd’hui plusieurs formes : rédactionnelles mais aussi audiovisuelles. Articles de fond, brèves d’actualité, reportages vidéo, interviews sur le vif, photos du mois… L’information devient protéiforme et S-Mag propose des contenus pour tous les goûts, toutes les plateformes et tous les lecteurs. L’objectif est aussi de montrer toutes les facettes d’une profession plurielle, dont le travail s’étend des postes de sécurité aux points d’intervention les plus chauds. C’est par le biais de la photo, de la vidéo, de la narration et de l’interview que se racontent les gestes, les précautions, les actes et les interactions de celles et ceux qui nous protègent au quotidien.
Cette fluidité des formats, cet attachement à la modernité du récit, vous pourrez les retrouver sur de nombreuses plateformes, selon vos habitudes numériques. Le site de S-Mag, bien sûr, qui constitue l’épicentre de notre impact informationnel (s-mag.fr), mais aussi nos différents réseaux sociaux. La page S-Mag de Facebook, le compte S MAG sur Instagram (@SMAGsecurite), le profil LinkedIn de S-Mag (linkedin/company/smag) ou encore le fil Twitter/X de S-Mag (@SMAGsecurite).
Chers lecteurs, chère lectrice, cher auditeur, chères auditrices, c’est ensemble que nous parviendrons à faire la lumière sur une profession aussi indispensable que méprisée, aussi omniprésente qu’oubliée, aussi rassurante qu’invisible. C’est là le fer de lance de S-Mag et c’est votre engagement, votre intérêt et votre participation qui feront de ce journal un porte-voix pour tous ceux qui assurent notre protection sans en récolter les lauriers.
Guillaume Ullman
Rédacteur en chef