C’est un des sujets qui font grincer les dents des professionnels du secteur comme du grand public. À l’approche des JO, et alors que la perspective du recrutement de 22 000 agents de sécurité privée a été qualifiée “d’Everest” par le directeur de la sécurité des JO Bruno Le Ray, la question de la formation dispensée à ces futurs professionnels interroge. D’ordinaire d’une durée de cinq semaines, elle en comporte désormais trois dont une à distance. Logiquement destinée à de jeunes adultes de bonne constitution et appelés par la vocation, elle s’ouvre aujourd’hui aux retraités, aux étudiants en quête de jobs d’été, etc. La sécurité des épreuves, des athlètes et du public olympique serait-elle un sujet de second ordre ? C’est en tout cas ce que laisse entendre la désinvolture avec laquelle le sujet est traité.